À Propos

Comment j’en suis arrivée là, mon chemin professionnel

                                                                                                            J’ai commencé à travailler à 17 ans et mon chemin m’a amené à expérimenter diverses activités. 

Mon premier job, à 18 ans (et sans le Bac),  a été d’enseigner la langue et la culture française à des personnes immigrées, réfugiées en France (venant d’Asie du Sud-Est, du Kurdistan, d’Afrique, etc). Ce travail a nourri mon attrait pour les cultures du monde, pour  “l’autre”, à accueillir sa différence, sa richesse, sa vulnérabilité, sa force et son courage. 

Dans le même temps, j’ai intégré une équipe de professionnels qui créaient un théâtre (Théâtre expression 7 à Limoges, qui existe toujours aujourd’hui). Ma toute première expérience de co-créer une entreprise et de toucher à tout: décor, technique, presse…Et jouer  la comédie sur les planches et dans la rue (façon « commedia dell’arte”) m’a permis de monter sur scène, m’a appris à braver le trac et à oser m’exprimer en public. 

Puis, à 22 ans, après des expériences professionnelles passionnantes et stimulantes,  je choisis de faire des études de styliste et je travaille dans la mode durant environ 5 ans. Cela m’apprend le processus créatif, le goût des matières, des couleurs et de la fabrication. Mais le milieu de la mode ne me convient pas, il m’amène à changer de cap et je choisis un chemin plus escarpé…

Depuis mon enfance, je suis attirée et fascinée par les cultures différentes de la mienne, par les peuples et tribus du monde. Je me forme alors à la création et gestion d’entreprise et à  30 ans, je monte ma première société, EthniCorner, afin de faire connaître les cultures des minorités ethniques telles que les Mayas, Touaregs, Aborigènes en vendant leurs objets du quotidien, fabriqués à la main  dans les grands magasins parisiens et dans ma boutique-galerie à Paris. Une belle première aventure d’entrepreneure. 

Reconnue comme une experte d’artisanat d’art du monde, je suis engagée pour monter un concept-store dédié à la décoration “ethnique” et éthique. Human Inside, a connu ses heures de gloire dans un bel et grand espace, Rue de Rennes à Paris. 

Puis je quitte ce projet, me remet à mon compte pour devenir coach et consultante  d’entrepreneurs créatifs à travers le monde. 

J’ai mené des dizaines de projet en Afrique, Asie, Amérique, en accompagnant des artisans, des créateurs et entrepreneurs à développer leur créativité pour concevoir des collections d’objets, combinant cultures ancestrales, savoir-faire et style et à les mettre en lumière en organisant des expositions et salons professionnels.  

A travers mes missions à l’international, j’ai été au contact de peuples et de cultures qui ont la capacité de créer malgré les restrictions et les contraintes. et qui véhiculent une philosophie de vie quotidienne, une sagesse appliquée au quotidien.

Mes diverses expériences me permettent aujourd’hui de mieux comprendre et accompagner les porteurs de projets, créateurs et entrepreneurs dans les domaines créatifs et multiculturels, ainsi que dans les carrières du bien-être et de l’accompagnement

Mais à travers et au-delà de la créativité et de l’entreprenariat, c’est l’humain qui est au cœur de ma démarche.

Si vous voulez en savoir plus sur moi...

Mon enfance/adolescence:

Aînée d’une fratrie de 3 enfants et aussi l’aînée des petits-enfants,  j’ai eu une enfance tranquille dans plusieurs villes de province. Tranquille mais mouvante car avec mes parents, j’ai déménagé dans 10 lieux de vie différents et  j’ai changé 8 fois d’établissements scolaires. Le meilleur environnement pour moi a été la campagne et le sud de la France. Mes parents ont divorcé lorsque j’avais 13 ans, souvenir douloureux qui amorça une période de vie mouvementée et tourmentée. 

Je pense que beaucoup de ce que nous sommes trouve ses racines dans notre enfance, à revisiter pour y trouver nos “perles” 

 

Mon autonomie et mes choix: 

Ma famille se souvient que depuis toute petite j’avais un besoin d’indépendance. Premier choix difficile et risqué, être partie de chez ma mère l’année de mes 16 ans. J’étais encore au lycée, je devais travailler pour subvenir à mes besoins. 

Ce besoin et désir d’autonomie et d’indépendance m’ont toujours accompagnée et ont guidé mes choix.  

Autre choix risqué, celui de ne pas passer en terminale et donc de ne pas passer mon Bac. Je n’ai jamais aimé l’école, cela a été pour moi 15 ans de torture, dans laquelle je me suis maintenue à flot, sans même jamais réviser. Le jour de mes 18 ans, j’ai passé le bac français et après je leur ai dit “Ciao, je vous tire ma révérence”. 

Ma famille, inquiète de ma décision qui leur semblait irraisonnée, me promettait un avenir radieux de femme de ménage ou de caissière de supermarché. 

A contrario, mes premiers jobs comme les suivants ont tous été passionnants. 

Ironie du sort, il a même fallu que j’attende d’avoir plus de 50 ans pour travailler, bénévolement, à la plonge et au service d’un restaurant en Grèce. 

Ma bonne étoile : 

Je suis pleine de gratitude d’être bien “accompagnée” sur mon chemin de vie, malgré les  difficultés, malgré des choix risqués, je me sens guidée et protégée. Est-ce le hasard? mes croyances? mon karma? ma destinée? un peu de tout cela? 

Je ne crois pas au fait que nous naissons tous égaux. 

Mais je crois que chacun d’entre nous peut créer sa chance, la provoquer et dire 

“J’aiDE la chance” 

Mes épreuves: 

Sans tout vous dévoiler, j’ai eu, comme la plupart des gens, des épreuves de vie à traverser. 

Une mère bipolaire avec tout ce que cela implique…

Durant une même année, mon père et ma sœur tous deux atteints d’un cancer et mon mari dans le coma suite à un AVC…

Et de la violence, psychologique et physique…

Mais tout cela m’a permis de découvrir la force de la prière, la foi en la vie, la résilience, la méditation, la force des pensées

Mes filles 

Après une maladie au nom charmant de salpingite (infection des trompes) qui a 16 ans m’a collé sur un lit d’hôpital pendant 2 semaines, j’avais de grandes “chances” d’être stérile. Malgré cela, mon chemin vers la maternité s’est fait spontanément, librement, dans l’amour et la joie. Il a suffit que je dise “Oui” pour que, à 34 ans, je donne naissance à ma fille aînée. Puis, que je laisse venir, pour donner vie à ma deuxième fille. Mes grossesses ont été des mois de pur bonheur, j’étais en “lévitation”, j’étais habitée par une âme, un corps en devenir d’être enfant puis femme… J’ai choisi avec discernement la manière dont j’allais accoucher (sans péridurale) et cela a été une révélation, comme un rituel de passage, entre la vie et la mort. J’ai choisi pour mes filles des prénoms qui parlent de nature et d’impalpable, de liberté et d’essentiel: 

le vent pour Alizée et la lumière pour Lucille. 

Sans le savoir, j’ai appliqué quelques-uns des grands principes qui sous-tendent ce que l’on appelle aujourd’hui la parentalité bienveillante. 

Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Khalil Gibran

Mes amours, mes emmerdes, mes bonheurs 

Mariée et divorcée deux fois, en tout 23 années de vie conjugale. Puis, plusieurs autres histoires improbables, compliquées, douloureuses avant de lâcher les modèles répétitifs et destructeurs, de sortir des rôles de sauveur, victime, bourreau avant de trouver le chemin vers moi,  et un voyage dans un amour heureux, serein, épanoui, nourrissant…